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La FC2A enfin reconnue par le ministre de l’Agriculture

Après avoir visionné le message de Julien Denormandie, qui s’est engagé à impliquer plus intensément la FC2A dans les discussions, Gérard Poyer, président de la fédération, s’est dit être « un homme heureux ». © A. RICHARD

Malgré son poids économique, le commerce agricole est peu présent lors des débats politiques. Un triste constat relevé par la FC2A, lors de son colloque annuel le 3 décembre, avec en clôture une intervention du ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, qui a assuré que cela allait changer.

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« Pourquoi sommes-nous si invisibles, si discrets alors que nos entreprises sont essentielles au fonctionnement des filières ? Nous souhaitons être reconnus comme des opérateurs d’importance vitale », a lancé Gérard Poyer, le président de la fédération du commerce agricole et agroalimentaire, lors du colloque annuel de la FC2A à Tours, devant une salle comble de 300 personnes, le 3 décembre.

Alors que le négoce agricole accompagne un agriculteur sur deux, qu’il est présent sur 100 % du territoire, qu’il emploie 25 000 salariés et qu’il pèse 15 M€ de chiffre d’affaires, il est souvent absent des discussions avec les pouvoirs publics.

« Une large gamme de métiers essentiels »

Face à ce paradoxe, la FC2A a publié son livre blanc au printemps et attendait une reconnaissance des pouvoirs publics. C’est chose faite. À la fin du colloque qui portait sur la réduction de l’empreinte carbone des filières agricoles, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, a pris la parole dans une vidéo enregistrée. « Je m’évertuerai à vous impliquer plus intensément aux discussions, s’est-il engagé. Vous représentez une large gamme de métiers essentiels à notre territoire. La valeur ajoutée environnementale doit être corrélée à la création de valeur économique. C’est la clé de la réussite, et vous en êtes les acteurs. »

Le président de la FC2A, Gérard Poyer, semblait très satisfait. Reste à voir concrètement la portée de cette reconnaissance lors des négociations de filière.

Aude Richard

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